Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 14:18

I.INTRO
Pour l'instant on fait de la sémiologie au sens strict avec une hypothèse diagnostique.Pas d'étiologie...
Dans la sémiologie en psychopathologie tout le monde se retrouve un peu au final:

-" Insomnie un trouble? Alors j'ai un trouble puisque je dors très mal."
- "Pensée magique? Mince c'est pathologique ça! Alors puisque je compte jusqu'à trois avant de prendre la parole c'est que je suis fou?"
- "J'ai des troubles somatiques, suis-je hystérique?"
Les choses ne sont pas aussi simplistes car en effet où est la barrière entre le "normal" et el "pathologique"? Qu'est-ce que le normal? Un concept statistique? Un concept culturel? Ceci apelle à débat mais dans l'immédiat ça ne va pas être notre préoccupation.
Mais on pourrait dire quand même ça: quelqu'un de "normal" selon les contingences des différents concepts serait quelqu'un d'un peu hystérique, un peu obsessionnel, un peu "parano", un peu maniaque,un peu phobique, un peu cruel etc....
L'individu dit "normal" selon le croisement de ces concepts est quelqu'un qui va pouvoir adopter différents registres de la gamme psychopathologie selon les situations et les paramètres contextuels de sa vie.


II.Définitions:

Signes
(en psychopathologie): Manifestation pathologique objectivement visible et intelligible. ex: une phobie
Sémiologie: Etude des signes (manifestation psychopathologique dans notre cas à nous bien sûr) dans l'optique de les classer en symptômes.
Symptômes: Regroupement homogène de signes caractéristiques d'un trouble commun (ex: signe de l'insomnie+ signe du repli sur soi+ signe d'anorgasmie +......+ etc..... = symptôme dépressif) (définition psychiatrique du DSM.... dans le sens psychanalytique le symptôme a une autre connotation que je ne développerais pas ici)
Syndrome: Pathologie caractérisée par le regroupement de plusieurs symptômes.
Etiologie (ou nosologie): Etude de la cause de la "maladie"
Nosographie: Description+ classification des différentes maladies.
Diagnostic: il est subjectif et comme rien n'est immuable dans ce domaine, il garde le statut d'"hypothèse".
Signe pathognomonique: signe caractéristique exclusivement d'une pathologie donnée (exemple: les barrages dans la schizophrénie).Mais en général on retrouve plusieurs signes dans différentes pathologies (on peut retrouver par exemple de la dépression dans différentes pathologies mais dans ce cas-ci la dépression est considérée comme un trouble non-spécifique)
Distinction signe primaire/signe secondaire: Un signe primaire est fidèle au symptôme: Je suis triste car je fais une dépréssion. Un signe secondaire est une manifestation latente d'un symptôme à remettre dans son contexte (suis-je insomniaque parce que je suis dépréssif ou parce que je suis anxieux? Les deux? Ou peut-être je somatise? etc...)
Selon le DSM (IV-TR aujourd'hui)  et le CIM-10 on classe les troubles des grands axes, voici des exemples (non spécifiques):
- Troubles de la présentation et du contact
- troubles du comportement et des conduites
- troubles somatoformes
- Troubles des fonctions intellectuelles
- etc
III.AVERTISSEMENT/PRECAUTIONS D'EMPLOI

Avant d'étiqueter une pathologie on doit prendre compte de l'anamnèse (histoire objective) et de la psychogenèse (aménagement dans le psychisme) de l'individu: ainsi avant d'étiqueter quelqu'un comme psychotique car il décompense sur un mode maniaque, mélancolique ou hallucinatoire il faut regarder les circonstances d'apparition de ce signe : deuil, Traumatisme... le contexte, la durée et la variabilité d'un signe.
exemple: Un homme été devenu d'une euphorie indignante suite à la mort de sa fille dans un accident... est-il maniaque? Non pas forcément! Avant de conclure cela il faut regarder le contexte (le deuil) et la durée du trouble (trois jours après il tomba dans une immense dépréssion)... dans notre cas cet homme décompense sur un mode maniaque provisoirement.
Même si dans l'élaboration d'un "vocabulaire commun" il faut étiqueter, on doit rester très très prudent.... On ne dis pas à un enfant "débile" qu'il est débile! Car dans l'hypothèse où il ne le serait pas il pourrait le devenir et même si il l'est ça peut faire empirer les choses.
Alors.......
                                          


OU


                                                         


????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

Problématique de la clinique actuelle......

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : site-psychologie (ressources)
  • : psychologie générale, psychologie cognitive et expérimentale, psychologie sociale, psychologie clinique/psychopathologie, psychologie du développement et différentielle, Psychophysiologie/Neuropsychologie.
  • Contact

Recherche