Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 19:29

                           


INTRODUCTION
En perspective structurale on va considérer les troubles mnésiques de la personne âgée comme un déficit (relatif à une  dysfonction d'une structure de mémoire).
En approche dynamique et fonctionnelle avec l'approche qu'on a sur la mémoire, on va se poser forcément la question:
"Le problème de restitution mnésique n'est-il pas dû en partie, aux paramètres contextuels?"
Ainsi le simple fait de se poser cette question où l'environnement jouerai un rôle princeps va nous amener à ne plus considérer le trouble de la mémoire comme un déficit mais comme un handicap dépendant du contexte.

I.Le vieillissement pris en considération par l'approche fonctionnelle

I.1>Définition du vieillissement:
"C'est un processus de développement individuel dynamique et discontinu de la conception à la mort"

I.2>Régulation comportementale du vieillissement(modèle SOC):
- la sélection: (d'infos pertinentes ou non et si elles ont une valeur adaptatives à l'environnement)
- l'optimisation: rapport entre coût/bénéfice (on ne monte pas pareil les escaliers à 13 ans qu'à 80)
- la compensation: on compense son handicap potentiel.

I.3>Exemple du modèle SOC (selective optimization with compensation...: le pianiste Rubinstein
"Comment faites-vous pour continuer à jouer des morceaux comme un virtuose à votre âge?"
Rubinstein: "J'en joue beaucoup moins" (sélection) " et je m'exerce plus" (optimisation). "Et pour contrecarrer ma lenteur mécanique je joue moins vite les passages lents et plus rapidement les passages rapides" (compensation)

I.4>Multidéterminisme du vieillissement:
-Physique
-Neurologique
-Affectif
-Cognitif
-Environnemental
- Etc

"Est-ce la faute de la personne âgée si elle tombe du trottoir, ou est-ce que celui-ci n'aurait pas pu être mieux adapté?"
"Sont-ils "vieux-vieux" ou simplement normaux?"

I.5>exemple de la raquette de Tennis:
D.Brouillet demande à une dame agée:
- D.Brouillet: "Alors vous n'y jouez plus au tennis?"
- La dame: "Vous n'y pensez pas!"
- D.Brouillet: "Ah..et vous donneriez une raquette d'adulte à votre petit fils de 5 ans pour qu'il joue au tennis?"
- La dame: "Bien sûr que non! Quelle idée!"
- D.Brouillet: "Alors pourquoi ne rejouriez-vous plus au tennis avec une raquette d'enfant?"
Moralité: Il y aurait moins de "déficit" si les choses étaient plus adaptés pour les personnes âgées.

II.Les travaux de Baltes (l'impact du sensori-moteur sur la mémoire te la cognition)
4 groupes étudiés (enfants, jeunes adultes, adultes, séniors).
Réaliser une tâche cognitive (fluence sémantique) en marchant (association de mots):
===> Les enfants ont les mêmes difficultés que les séniors
Mais jeune avec tâche cognitive marchent moins vite que jeunes avec tâche cognitive et les enfants présentent la baisse la plus marquée dans la tâche cognitive elle-même.
===>Les enfants comme les séniors utilisent plus leur énergie pour marcher.

III.Conclusion:
Alors si le sensori-moteur et la cognition forment un tout...Vu que le vieillissement voit ses capacités sensori-motrices baisser, ce n'est pas avec les efforts d'aménagements qui sont fait dans notre monde actuel que les personnes agées seront amenés à maintenir leur cognition de la manière la plus efficiente possible.
En perspective structurale on travaille sur la personne
En perspective fonctionnelle on travaille sur l'environnement.

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 21:23

CONCEPTION DE LA MEMOIRE SELON LES 2 APPROCHES:

 
ps: je m'excuse de ne pas avoir trouvé d'illustration relatives à certaines expériences...

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 23:10
I.Quand l'action fait l'émotion:

Dans sa thèse  "Quand l'action fait l'émotion" (dont je fais partie puisque j'ai été cobaye avec d'autres étudiants d'une de ses expériences il y a quelques années) T.Brouillet démontre que les réponses motrices ne sont pas seulement les conséquences du traitement cognitif (bien que lui travaillait surtout sur les émotions)...mais également LA CAUSE!
On va considérer VD comme possible VI....

Ainsi:  Le fait par exemple de bouger la tête comme pour dire "oui" à certains stimuli rendent leur reconnaissance émotionnelle positive et vice-versa avec d'autres stimuli qu'on pourra considérer comme "négatif" : cela s'appelle l'AMORCAGE.
Les associations hédoniques dépendent donc de l'amorçage que l'on a eu vis à vis des stimuli.


La fonction du système moteur est bien sûr d'exécuter une tâche du système nerveux; mais n'oublions pas également qu'il lui apporte de l'information.
Tout comme le système perceptif a aussi pour fonction d'exécuter les commandes du système nerveux. (cf: expérience des signes tibétains: CACCIOPPO ou expérience du casque de TOM).





                 ACTION     <---------------    PERCEPTION
                                  ----------------> 


 
Le fait d'agir est une réponse certes, mais c'est également UN STIMULUS!
((parenthèse: ça me fait penser maintenant l'intérêt relatif à étudier le développement de la motricité chez le nourrisson)).


    ===>L'ACTION PARTICIPE A LA COGNITION!

-Armé de ces observations on va considérer la cognition dans un continuum bidirectionnel où:

 Perception<------------->Représentation<---------------->Action

II.Et pour la mémoire?

Brouillet D& Brouillet T: (expérience du levier avec des stimuli à valence négatives ou positives)


L'ACTION est partie intégrante du souvenir.

Le souvenir n'est pas une activation du cerveau, mais une propriété (en relation à une attribution à un objet) et qui émerge des interactions entre le corps, l'environnement et la cognition.
(sauf que dans le souvenir on ne peut déterminer ce qui fait cognition, environnement, ou corps).

Pourquoi un souvenir n'apparaît plus jamais de la même façon?

Analogie d'une crêpe: On sait comment faire une crêpe / On croit connaître un souvenir mais  les ingrédients pour refaire la crêpe (oeufs, farine, sucre)/refaire le souvenir (corps, environnement, cognition) ne se remélangent jamais de la même façon et on obtient jamais la même crêpe/le même souvenir.

=>C'est L'AUTO-ORGANISATION de la cognition.

III.Conséquences pratiques:


- Il existe à notre insu des centaines de coordinations possibles entre le sujet, la tâche et l'environnement.

- La situation de récupération IMPLIQUE le souvenir émergent (contingent des paramètres contextuels/situationnels)

-Le support moteur est fondamental

 
Partager cet article
Repost0
11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 22:37

INTRODUCTION
Mémoire phénoménologique= mémoire propre à l'individu contingente à ses paramètres contextuels et situationnels personnels.
                                  
                                          GtQoQckH-istock-000011002426xsmall-s--copie-1.png                                                         

I.Les "déterminants" de la Résonance (sentiment de familiarité)

Comme nous l'avons vu elle se fait par appariement multimodal et diffus des souvenirs passés avec la situation présente.
Cette résonance n'est pas lié uniquement à l'expérience antérieure.
Mais alors.......En fonction de QUOI d'autre?


La résonance est donc en partie le produit d'une inférence inconsciente (pas forcément en lien avec la source du stimulus) relative à la flluence et la valence ressentie dans l'exécution d'une tâche.


 

I.1>La fluence:
La fluence c'est la "facilité"/"monotonie" avec laquelle le sujet vit une expérience qui lui semble analogue à une expérience passé.
Cette fluence semble déterminé en majeure partie avec l'attribution inconsciente quasi-systématique de causalité que fait l'individu (exemple: l'erreur fondamentale d'attribution en psychologie sociale).

expérience "fluence" (pour étudier la fluence): on présente des mots au sujet (de l'ordre de 63 ms pour qu'il n'ai pas le temps de le coder dans la MLT: alternative pour le modèle structural):
Exemple avec le mot CHAPEAU (valence neutre):
Le magicien va sortir le lapin de son ...............
Pour son anniversaire on lui a offert un............

====>FAUSSE RECONAISSANCE des mots nouveaux (quand ils sont ATTENDUS)>Fausse reconnaissance des mots nouveaux (possibles)

I.2>La valence
La valence est la "valeur émotionnelle" d'un stimulus ou d'une situation.

expérience "valence" (pour étudier la valence):
exemple :Avec le mot BERCEAU. (valence positive)

Condition contrôle: le jeune couple prévoyait d'acheter le............
Condition expé: la maman met le bébé dans son ............
====>FAUSSE RECONAISSANCE des mots nouveaux attendus à VALENCE POSITIVE>>Fausse reconnaissance des mots nouveaux possibles à VALENCE NEUTRE.

INTERPRETATION: Les mots non présentés à valence positive seront d'autant plus facilement mieux (faussement) reconnus qu'ils seront attendus.

I.3>Formule magique?

Résonance = f(valence/fluence) ....... je plaisante.
Mais comme l'attente satisfaite engendre un jugement hédonique positif, si on y ajoute de la valence positive----->Beaucoup plus de reconnaissance!!!
La réponse donnée, basée sur la perception subjective de cette congruence se traduit par la reconnaissance d'un item qui n'a pas été présenté.

Donc la résonance est le produit (ou rapport?...on va pas ajouter des stats) entre la fluence et de la valence.

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 21:45

 INTRODUCTION
Perspective structurale: La mémoire est considérée comme un espace fini où les connaissances sont stockées à des endroits spécifiques après avoir été encodées et sont récupérables par un processsus de récupération actif.
Perspective fonctionnelle: La mémoire a une fonction d'adaptation à l'environnement et est contingente des paramètres contextuels et situationnels; c'est une construction permanente qui se vit au présent.
Selon cette dernière approche:
La mémoire est la forme même de la cognition (l'ensemble forme le psychisme)
Il ne peut y avoir de cognition/cognitions sans mémoire.
La mémoire prend le dessus sur la perception car le monde est construction de l'individu
On ne pourra pas totalement comprendre la cognition tant qu'on aura pas entièrement compris (ou presque) la mémoire.

I.L'approche structuraliste (TULVING)
II.1>Conception «boxologique»
Modèle dichotomique (Attkinson/Shiffrin):                                                Modèle de la MLT:

  


Application pratique du modèle boxologique: l'IRM
                    


Modèle neuropsychologique (boxologie 2):


          
 

II.2>Comment accède-t-on à la mémoire?
-ACTIVATION/INHIBITION:
(modèle de la cellule biologique,qu'on pourrait comparer à l' «association» de la psychanalyse classique...mais associations de choses forcément présentes dans la mémoire?): analogie de la volière.
-DIFFUSION
(de l'activation): donne une idée de l'espace sémantique du mot à un temps t.
Cela présuppose que les informations sont organisés en mémoire et que celle-ci est un réseau complexe:
Conception de Collins & Quillian:


             


Par exemple selon cette conception si je vous dit de me répondre le premier item qui vous vient à l'esprit quand je dis «oiseau»: selon vos propriétés épisodiques (culturelles, contextuelles...) vous pouvez me répondre d'emblée «canaris» (car vous pensez à un oiseau plutôt petit, qui peut chanter, qui peut voler, qui est jaune...). Si vous venez des tropiques vous me répondrez peut-être d'emblée «perroquet» et si vous travaillez depuis 10 ans comme dresseur de rapaces au Puy du fou alors peut-être me répondrez vous «faucon»....
-DECLIN: si manque d'activation régulier (analogie de la tablette).--->INHIBITION (oubli).

((parenthèse: ceci est un des sujets les plus contestés par la perspective fonctionnaliste et même les anciens ont toujours dit que l'oubli était un processus dynamique voire volontaire:
Freud montre que l'interdit du souvenir (inhibition) préserve l'individu: le refoulement!
Pavlov montre que  si on «massacre» le chien de stimuli on induit une inhibition comportementale)
Et aujourd'hui pour rendre compte du fonctionnement synaptique: Il y a des neurones activateurs/neurones inhibiteurs.))

II.L'approche Fonctionnaliste.

((parenthèse:Il est vrai que le capitalisme a besoin de modèles (fabriquer des IRM, des médicaments), mais dès 1970 des travaux de «natures fonctionnelles» (qu'on a pas pris en compte) ont clairement montré la faille de ce modèle structuraliste.))
L'approche fonctionnelle considère la mémoire comme un système ouvert (influençant l'environnement et réciproquement)

II.1>La mémoire  (et l'oubli donc) est contingente aux contextes/situations (TIBERGHIEN)
La conception fonctionnelle de la mémoire définit cette dernière comme «flexible» et non «rigide» comme la conception structurale.

II.1.1>Expérience du piano:(1976)
On étudie l'Organisation sémantique du piano selon le contexte:
Groupe contrôle: association piano---> 98% rappel:musique

                      

Groupe expé 1: «X aime la musique classique, il joue du piano» :
Groupe expé 2: «Le démenageur ne supportait plus de monter au 5ème étage le piano»:

   

-GROUPE1:  100% rappel: on associe à piano--->musique
-GROUPE2:  100%  rappel: piano--->poids
Ceci démontre bien que le produit de la mémoire n'est pas figée mais flexible! Et et probablement une construction conceptuelle temporaire en mémoire de travail (MDT).
Et la sémantique dépend du contexte!


I..2>Expérience de reconstruction: la vie de Betty/Gaëlle (désolé pour l'oubli de l'auteur j'ai du somnoler pendant sa présentation)
On va essayer de démontrer ici la RECONSTRUCTION.
On donne un texte aux sujets sur la vie de «Betty»/«Gaëlle» (le nom dépend du groupe dans lequel on est en cours Betty= 11h15-13h15 et Gaëlle=9h15-11h15) et il va devoir l'apprendre pour le restituer le plus fidèlement possible (mémoire explicite)

Condition contrôle: ____________________
Condition expérimentale: un «individu» i1 dans le couloir dit à un autre «individu» i2 (ce sont en fait des compères: chose courante en psychologie expérimentale) : «Tu savais que Betty/Gaëlle était gay toi?» bien sûr ils ne sont pas censés forcément parler de la Betty/Gaëlle du texte...

Résultat condition contrôle: les sujets ne révèlent rien de particulier sur la vie sexuelle de Betty/Gaëlle.
Résultat condition expérimentale: Les sujets se mettent à parler de l'homosexualité de Betty/Gaëlle en inventant des prétextes.
Ceci s'apparente bien à la loi de clôture de la GELSTAT :

            


En sachant que la perception ne peut s'empêcher de combler le vide ne serait-ce pas pareil pour le reste de la cognition (et la mémoire en particulier)?

II.3>Travaux de Loftus sur les faux souvenirs (1974):
Loftus montre que le patient du psychologue clinicien lui répond en fonction de l'école de pensée de ce dernier (fait des associations symboliques: rêves, sexualité, si le clinicien est psychanalyste... parle de sa famille et de sa culture s'il est systemiste... de ses traumatismes scolaires s'il est comportementaliste etc.)
===>N'est-ce pas là encore une démonstration de la contingence de la mémoire par rapport au contexte???

Elle (Loftus) a effectué également d'autres travaux sur les sois-disants souvenirs d'abus sexuels que je n'exposerais pas (car j'ai du m'endormir à ce moment-là)

II.4>Le modèle fonctionnaliste de la mémoire aujourd'hui

Les illusions de mémoire (Rodiger & al): la mémoire (et la cognition en général) est flexible et reconstructible.

D'après Rodriger & al on ne peut plus rester dans une approche structurale: c'est la situation où il y a récupération qui est importante et que l'on va étudier.
Donc dans ce modèle il n'y a pas que le passé qui compte mais le présent est au moins aussi important (vu que la mémoire est au présent: on ne prend jamais conscience de l'immédiateté!).

Il y a APPARIEMENT /RECOUVREMENT (d'expériences) donnant de la RESONANCE (sentiment de familiarité) entre le présent (passé immédiat) et le passé lointain. C'est le présent  qui fait le passé!!!

Différent du modèle Activation/récupération (modèle structural).


Postulat fonctionnaliste : La mémoire est un système unique stockant des traces épisodiques (et NON des contenus) lié à l'histoire du sujet. Ces traces (liés à l'expérience du sujet, émotions...).
Il existe plusieurs traces épisodiques «stockées», une trace MULTI-MODALES (sens, langage, corps).
=>Pas de dualisme corps/psyché: la cognition est incarnée!


Cette conception d'une trace épisodiques multimodales et diffuse peut expliquer les différentes modalités de rappel de la Madeleine de Proust (Olfaction, Gustation : «la petite rosée»).

=>Stockage MULTIMODAL donc et DIFFUS des traces épisodiques par APPARIEMENT : l'individu vit avec toutes ses sensations la situation présente analogue à des situations antérieures : c'est la RESONANCE: cet agrégat donne l'illusion de l'existence (pré-existence) d'un schéma antérieur alors que ce n'est qu'une émergence immédiate et qui ne se fera plus jamais de la même façon (reconstruction de souvenirs, faux souvenirs...)
=>La construction se fait ICI et MAINTENANT et on ne pourra plus jamais revivre le souvenir de la même façon (souvenirs émergents).
Les physiciens considèrent comme les  fonctionnalistes, que les choses existent dépendement de ceux qui les observent.

En perspective fonctionnaliste on considère  le «processus de récupération» comme un système circulaire= dynamique+ouvert: dynamique (car passé influe sur présent et présent influe sur passé) ouvert (car relation dépendante à l'environnement) et non linéaire (pas de cause à effet car «l'effet est la cause» finalement).

CONCLUSION: La mémoire est un système circulaire (dynamique ouvert) non linéaire.


Citation du neurologue Rozenfield: «Il n'existe pas de souvenirs spécifiques au niveau cérébral. Ne s'y trouvent que les moyens nécessaires à la réorganisation d'impressions antérieures, destinés à donner une réalité concrète du monde (incohérent et irréel dans la mémoire). Les souvenirs ne sont pas immuables; ce sont des reconstructions opérées sur le passé en perpétuel remaniement.»


 

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 20:57


I.Historique et méthodes en science et philosophie:
I.1>La conception de Platon
C'est la conception actuelle de la mémoire d'un point de vue structural (peu contestée)
                                          ElAmarnaTablet15cmh.gif
I.1.1>Modèle de la tablette
Analogie:
Mémoire = bloc de pierre sur lequel on grave des signes (encodage) afin de les stocker (stockage). mais si on veut qu'ils restent bien présent dans la pierre (qu'on pourrait comparer à la mémoire à long terme ou "MLT") il faut passer plusieurs couches de gravures (répéter en mémoire à court terme ou "MCT" sinon--->oubli).
Les signes doivent être regrattés de temps en temps si on ne veut pas qu'ils s'estompent (Réactivation en MLT).

I.1.2>Modèle de la volière
Analogie: La mémoire = une volière (un espace fini donc) où il y a plusieurs oiseaux (les souvenirs) éparpillés. On doit sélectionner l'oiseau que l'on veut pour le ramener à nous (Récupération).

I.1.3>Bilan de la conception de Platon
Les infos sont stockées à des endroits particuliers et il faut ACTIVER la zone de mémoire correspondante à ce que l'on cherche et on va devoir discriminer les infos utiles/inutiles:
    
           ENCODAGE ====>STOCKAGE<==== RECUPERATION

I.2>La science et la mémoire
La mémoire a été, et est, une des bêtes noires de la science. En effet la démarche scientifique consiste en la démonstration d'une hypothèse que l'on admet si on la démontre et si on n'arrive pas à la réfuter.
Or comment démontrer/réfuter la mémoire?

I.3>Le réductionnisme
I.3.1>Le réductionnisme philosophique

On pourra comprendre un phénomène si on arrive à le décomposer en la somme se ses éléments:
P = (P1+P2+P3+........Pn)
(parenthèse: La Gelstat nous montre bien que le "tout" n'est pas la somme de ses parties)

I.3.2>Le réductionnisme scientifique:
On ne pourra comprendre un phénomène que si on comprend le phénomène sur lequel il repose:
CHANGEUX: "On comprendra les phénomènes psychologiques quand on maitrisera la neurophysiologie"
En psychologie (pour l'étude de la mémoire),On a choisi le réductionnisme scientifique (ex:IRM), en effet on ne peut pas définir d'unité de mémoire.

I.3>La modélisation:
Modélisation "arme": On modélise ce qu'on ne peut pas observer par des équations mathématiques ou physiques. On imagine comment fonctionne le système (équations etc...) et pour ceci on utilise surtout des ordinateurs.
Modélisation "simple": Utiliser des objets et/ou situations comme typiques de ce qu'on peut étudier.
exemple: étudier une personne agée ayant une mémoire déficiente pour expliquer le fonctionnement "normal" de la mémoire.
(parenthèse: c'est aussi le principe en psychopathologie de la psychologie du pathologique).

II.Historique en psychologie

II.1>Le behaviorisme (comportementalisme):
Ce courant a longtemps indifférencié mémoire et apprentissage.
Il ne s'intéresse qu'à l'observable (entrées;sorties) et ne se préoccupe pas de la cognition (boite noire):
Rappel:  VI=====>VD (en général: environnement ou stimulus======>Comportements ou "réponses").

II.2>La théorie de l'information: le cognitivisme
L'humain est capable de traitement d'informations qu'ils code sous forme de symboles...qu'il décode (en acte, parole...)

II.2.1>Le cognitivisme
Le but ici c'est d'étudier la cognition (la boîte noire) en modélisant.
La cognition humaine est comparée au fonctionnement d'un ordinateur:
Homme= super-ordinateur capable de transformer de la matière (arbre) en entité(s) abstraite(s) (les symboles) puis faire des opérations sur ces entités abstraites.
--->Modèle de l'AI (intelligence artificielle).

II.2.2>Le connexionnisme:
La mémoire (et cognition en général) n'est plus seulement calqué sur le modèle d'un ordinateur mais sur le modèle de réseaux d'ordinateurs (Internet?).

II.3>Le constructivisme
(Le Père= PIAGET.)
Ce courant montre que la cognition (et donc la mémoire) se construit ICI et MAINTENANT et que rien (ou presque) n'est inné: C'est le rapport du sujet à son environnement qui le "construit".
Par exemple ici on va considérer que si une personne" intellectuellement dans la "norme" réussit/échoue ce sera du aux facteurs contextuels.
PIAGET&INHELDER: "La mémoire c'est l'intelligence; l'intelligence c'est la mémoire...tous deux partagent les mêmes mécanismes".

La mémoire est en partie de la CREATION/(Re)CONSTRUCTION, qui, comme pour le reste de la cognition a pour but notre adaptation à l'environnement.
Pour qu'il y ai acte de mémoire, il faut qu'une question soit posée (par autrui ou soi-même) et quand on donne la réponse on la structure pour soi ou pour l'autre on l'adapte pour qu'elle ait un certain sens..
"Je me souviens de..."--->FAUX
"Je me souviens de pour tel individu en fonction de tel paramètre dans tel environnement"--->PLUS JUSTE.

On verra par la suite avec cette conception, qu'on considère la mémoire comme un système COMPLEXE qu'on dira CIRCULAIRE ("dynamique-ouvert": on ne peut savoir ce qui dans la modification du système est inhérent à lui-même ou à l'environnement.)



Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : site-psychologie (ressources)
  • : psychologie générale, psychologie cognitive et expérimentale, psychologie sociale, psychologie clinique/psychopathologie, psychologie du développement et différentielle, Psychophysiologie/Neuropsychologie.
  • Contact

Recherche